Les moments clés dans l’histoire du CBD

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De ses premières utilisations en Asie il y a des millénaires à son émergence dans la médecine contemporaine, les cannabinoïdes int traversé les âges, suscitant à la fois fascination et controverse. Dans cette exploration de son histoire, nous découvrirons les multiples facettes du cannabis, depuis ses origines anciennes jusqu’à sa récente reconnaissance pour ses vertus thérapeutiques, en mettant en lumière la découverte majeure du cannabidiol et les défis législatifs qui l’entourent.

L’histoire du CBD et de son origine

Aux origines du cannabis :
Les études archéologiques attestent de la présence du cannabis dès -11 000 ans avant J.-C. en Asie, où il est apparu pour la première fois. Son utilisation s’est rapidement répandue, de l’Himalaya à l’Asie centrale, puis dans le monde entier. Dès le néolithique, les premiers cultivateurs ont découvert les multiples usages de cette plante, remplaçant même les peaux d’animaux par ses fibres solides pour confectionner des vêtements.
Le cannabis dans les grandes civilisations :
Les premières traces de l’utilisation du cannabis remontent à la Chine antique, où il était répertorié dans l’encyclopédie de l’empereur Shennong dès -2 800 av. J.-C. pour ses propriétés médicinales. En Inde, il était vénéré comme une plante sacrée et utilisé dans le cadre religieux et médical. De l’Égypte à la Grèce antique, le cannabis était apprécié pour ses fibres robustes dans la fabrication de cordages et de textiles.
Du Moyen Âge à l’ère moderne :
Au Moyen Âge, malgré quelques interdictions religieuses, le cannabis continuait d’être cultivé en Europe, notamment sous l’égide de Charlemagne. Cependant, son utilisation
médicinale et industrielle a été largement oubliée à la fin de l’Empire romain. Ce n’est qu’au 19e siècle que le cannabis a retrouvé son statut d’intérêt médical en Occident, grâce à des pionniers tels que Louis Aubert-Roche et Joseph Moreau de Tours.
Le combat pour la légalisation :
Au 20e siècle, la montée de la politique américaine prohibitionniste et l’influence des lobbys industriels ont conduit à une répression draconienne du cannabis, malgré des preuves croissantes de ses bienfaits médicaux. Des campagnes de propagande et des interdictions ont été mises en place, notamment aux États-Unis avec le Marihuana Tax Act de 1937. Cette répression a atteint son paroxysme avec la classification du cannabis comme drogue de Catégorie 1 en 1970.
L’essor du cannabis thérapeutique :
Pourtant, depuis les années 1990, un mouvement de réhabilitation du cannabis s’est amorcé, avec la légalisation progressive de son usage médical dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, au Canada et en Europe. Des recherches ont mis en lumière ses propriétés thérapeutiques, notamment dans le traitement de la douleur et des maladies neurologiques. Plus récemment, le cannabidiol, un composé non psychoactif du cannabis, a suscité un engouement mondial pour ses vertus thérapeutiques présumées, sans les effets psychotropes du THC. De nombreux produits dérivés du CBD ont inondé le marché, allant des huiles aux gummies, offrant un nouvel horizon pour l’industrie du cannabis.

La découverte du CBD

La naissance du CBD
L’aventure commence en 1940, aux États-Unis, lorsque des chercheurs de l’Université de l’Illinois parviennent à isoler le cannabidiol pour la première fois à partir d’un extrait de
chanvre. Ironiquement, à cette époque, ils considèrent cette découverte comme toxique pour la santé, révélant ainsi l’ignorance qui entourait alors cette substance. Cependant, il faut attendre les années 1960 pour voir un regain d’intérêt pour le CBD. C’est à Jérusalem, en 1963, que Raphael Mechoulam, chercheur à l’Université Hébraïque, décrypte enfin la structure exacte de cette molécule. Accompagné de son équipe, il synthétise également le CBD et le THC l’année suivante, ouvrant ainsi la voie à des recherches approfondies sur leurs propriétés pharmacologiques. Les années 1970 marquent un tournant majeur dans l’histoire du CBD, avec le lancement des premières études thérapeutiques. Des équipes de chercheurs brésiliens démontrent que le CBD peut réduire les convulsions chez les patients épileptiques, tandis qu’une autre équipe prouve son efficacité comme anxiolytique. Ces découvertes s’enchaînent rapidement, mettant en lumière les multiples bienfaits potentiels du CBD pour la santé humaine. Les années 1980 et 1990 voient le CBD émerger comme un traitement prometteur pour diverses affections, notamment la psychose, l’anxiété et les troubles neurodégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. La découverte du système endocannabinoïde du corps humain en 1988 confirme l’importance de cette molécule et ouvre de nouvelles perspectives médicales.
Une législation complexe autour du CBD
Le tournant du nouveau millénaire marque une nouvelle phase d’exploration pour le CBD, avec la mise en évidence de ses bienfaits. Des études cliniques prometteuses suggèrent
son efficacité dans le traitement de la schizophrénie, des maladies cardiovasculaires et même du cancer, offrant ainsi de l’espoir à de nombreux patients à travers le monde. En dépit de ces avancées scientifiques remarquables, la législation entourant le CBD reste complexe et souvent controversée. En France, par exemple, la molécule a longtemps été diabolisée en raison de ses liens avec le cannabis, mais des progrès ont été réalisés ces dernières années pour en reconnaître les bienfaits thérapeutiques. L’Union européenne a même jugé illégale l’interdiction du CBD en France en 2020, soulignant ainsi son potentiel médical et ses avantages pour la santé. À travers l’Europe, le CBD gagne en popularité et en acceptation, bien que les mentalités et les réglementations varient d’un pays à l’autre. Des pays comme la Suisse et l’Allemagne ont adopté des approches plus progressistes, autorisant l’utilisation médicale et
réglementant la commercialisation du CBD.

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